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authorMiguel Ángel Arruga Vivas <rosen644835@gmail.com>2019-04-23 11:30:32 +0200
committerJulien Lepiller <julien@lepiller.eu>2019-04-26 11:21:32 +0200
commit9ca5ff882e2ac4eaab02eb0fde545bd784af478b (patch)
treed90dbbd89461422e407a9c6974ed046e16ba0617 /doc/contributing.fr.texi
parent7342923d98cbefec61c2d67ce916d83d42f4bc3e (diff)
downloadguix-9ca5ff882e2ac4eaab02eb0fde545bd784af478b.tar
guix-9ca5ff882e2ac4eaab02eb0fde545bd784af478b.tar.gz
bootstrap: Break automake dependency on generated files.
* bootstrap: Generate stub files for the manual translations whose generated files are not included in the VCS. * doc/contributing.de.texi: Remove file. * doc/contributing.es.texi: Remove file. * doc/contributing.fr.texi: Remove file. * doc/contributing.zh_CN.texi: Remove file. * doc/guix.de.texi: Remove file. * doc/guix.es.texi: Remove file. * doc/guix.fr.texi: Remove file. * doc/guix.zh_CN.texi: Remove file. * .gitignore: Add them. Signed-off-by: Julien Lepiller <julien@lepiller.eu>
Diffstat (limited to 'doc/contributing.fr.texi')
-rw-r--r--doc/contributing.fr.texi1007
1 files changed, 0 insertions, 1007 deletions
diff --git a/doc/contributing.fr.texi b/doc/contributing.fr.texi
deleted file mode 100644
index ab9c17e373..0000000000
--- a/doc/contributing.fr.texi
+++ /dev/null
@@ -1,1007 +0,0 @@
-@node Contribuer
-@chapter Contribuer
-
-Ce projet est un effort coopératif et nous avons besoin de votre aide pour
-le faire grandir ! Contactez-nous sur @email{guix-devel@@gnu.org} et
-@code{#guix} sur le réseau IRC Freenode. Nous accueillons les idées, les
-rapports de bogues, les correctifs et tout ce qui pourrait aider le projet.
-Nous apprécions particulièrement toute aide sur la création de paquets
-(@pxref{Consignes d'empaquetage}).
-
-@cindex code de conduite, des contributeurs
-@cindex convention de contribution
-Nous souhaitons fournir un environnement chaleureux, amical et sans
-harcèlement pour que tout le monde puisse contribuer au mieux de ses
-capacités. Pour cela notre projet a une « Convention de contribution »
-adaptée de @url{http://contributor-covenant.org/}. Vous pouvez trouver une
-version locale dans le fichier @file{CODE-OF-CONDUCT} dans l'arborescence
-des sources.
-
-Les contributeurs n'ont pas besoin d'utiliser leur nom légal dans leurs
-correctifs et leurs communications en ligne ; ils peuvent utiliser n'importe
-quel nom ou pseudonyme de leur choix.
-
-@menu
-* Construire depuis Git:: Toujours le plus récent.
-* Lancer Guix avant qu'il ne soit installé:: Astuces pour les hackers.
-* La configuration parfaite:: Les bons outils.
-* Consignes d'empaquetage:: Faire grandir la distribution.
-* Style de code:: Hygiène du contributeur.
-* Envoyer des correctifs:: Partager votre travail.
-@end menu
-
-@node Construire depuis Git
-@section Construire depuis Git
-
-Si vous souhaitez travailler sur Guix lui-même, il est recommandé d'utiliser
-la dernière version du dépôt Git :
-
-@example
-git clone https://git.savannah.gnu.org/git/guix.git
-@end example
-
-Lors de la construction de Guix depuis un extrait, les paquets suivants sont
-requis en plus de ceux mentionnés dans les instructions d'installation
-(@pxref{Prérequis}).
-
-@itemize
-@item @url{http://gnu.org/software/autoconf/, GNU Autoconf};
-@item @url{http://gnu.org/software/automake/, GNU Automake};
-@item @url{http://gnu.org/software/gettext/, GNU Gettext};
-@item @url{http://gnu.org/software/texinfo/, GNU Texinfo};
-@item @url{http://www.graphviz.org/, Graphviz};
-@item @url{http://www.gnu.org/software/help2man/, GNU Help2man (facultatif)}.
-@end itemize
-
-La manière la plus simple de configurer un environnement de développement
-pour Guix est, bien sûr, d'utiliser Guix ! La commande suivante démarre un
-nouveau shell où toutes les dépendances et les variables d'environnements
-appropriées sont configurés pour travailler sur Guix :
-
-@example
-guix environment guix
-@end example
-
-@xref{Invoquer guix environment}, pour plus d'information sur cette
-commande. On peut ajouter des dépendances supplémentaires avec
-@option{--ad-hoc} :
-
-@example
-guix environment guix --ad-hoc help2man git strace
-@end example
-
-Lancez @command{./bootstrap} pour générer l'infrastructure du système de
-construction avec Autoconf et Automake. Si vous avez une erreur comme :
-
-@example
-configure.ac:46: error: possibly undefined macro: PKG_CHECK_MODULES
-@end example
-
-@noindent
-cela signifie probablement qu'Autoconf n'a pas pu trouver @file{pkg.m4} qui
-est fournit par pkg-config. Assurez-vous que @file{pkg.m4} est disponible.
-C'est aussi vrai pour l'ensemble de macros de @file{guile.m4} fournies par
-Guile. Par exemple, si vous avez installé Automake dans @file{/usr/local},
-il ne cherchera pas les fichiers @file{.m4} dans @file{/usr/share}. Dans ce
-case vous devez invoquer la commande suivante :
-
-@example
-export ACLOCAL_PATH=/usr/share/aclocal
-@end example
-
-@xref{Macro Search Path,,, automake, The GNU Automake Manual}, pour plus
-d'information.
-
-Ensuite, lancez @command{./configure} comme d'habitude. Assurez-vous de
-passer @code{--localstatedir=@var{directory}} où @var{directory} est la
-valeur @code{localstatedir} utilisée par votre installation actuelle
-(@pxref{Le dépôt} pour plus d'informations à ce propos).
-
-Finalement, vous devez invoquer @code{make check} pour lancer les tests
-(@pxref{Lancer la suite de tests}). Si quelque chose échoue, jetez un œil
-aux instructions d'installation (@pxref{Installation}) ou envoyez un message
-à la liste @email{guix-devel@@gnu.org}.
-
-
-@node Lancer Guix avant qu'il ne soit installé
-@section Lancer Guix avant qu'il ne soit installé
-
-Pour garder un environnement de travail sain, il est utile de tester les
-changement localement sans les installer pour de vrai. Pour pouvoir
-distinguer votre rôle « d'utilisateur final » de celui parfois haut en
-couleur de « développeur ».
-
-Pour cela, tous les outils en ligne de commande sont utilisables même sans
-avoir lancé @code{make install}. Pour cela, vous devez d'abord avoir un
-environnement avec toutes les dépendances disponibles (@pxref{Construire depuis Git}), puis préfixer chaque commande par @command{./pre-inst-env} (le script
-@file{pre-inst-env} se trouve dans le répertoire de plus haut niveau de
-l'arborescence des sources de Guix ; il est généré par
-@command{./configure}) comme cela@footnote{L'option @option{-E} de
-@command{sudo} garantie que @code{GUILE_LOAD_PATH} est bien paramétré pour
-@command{guix-daemon} et pour que les outils qu'il utilise puissent trouver
-les modules Guile dont ils ont besoin.} :
-
-@example
-$ sudo -E ./pre-inst-env guix-daemon --build-users-group=guixbuild
-$ ./pre-inst-env guix build hello
-@end example
-
-@noindent
-De même, pour une session Guile qui utilise les modules Guix :
-
-@example
-$ ./pre-inst-env guile -c '(use-modules (guix utils)) (pk (%current-system))'
-
-;;; ("x86_64-linux")
-@end example
-
-@noindent
-@cindex REPL
-@cindex read-eval-print loop
-@dots{} et pour un REPL (@pxref{Using Guile Interactively,,, guile, Guile
-Reference Manual})
-
-@example
-$ ./pre-inst-env guile
-scheme@@(guile-user)> ,use(guix)
-scheme@@(guile-user)> ,use(gnu)
-scheme@@(guile-user)> (define snakes
- (fold-packages
- (lambda (package lst)
- (if (string-prefix? "python"
- (package-name package))
- (cons package lst)
- lst))
- '()))
-scheme@@(guile-user)> (length snakes)
-$1 = 361
-@end example
-
-Le script @command{pre-inst-env} paramètre toutes les variables
-d'environnement nécessaires, dont @env{PATH} et @env{GUILE_LOAD_PATH}.
-
-Remarquez que @command{./pre-inst-env guix pull} ne met @emph{pas} à jour
-l'arborescence des sources locale ; cela met seulement à jour le lien
-symbolique de @file{~/.config/guix/current} (@pxref{Invoquer guix pull}).
-Lancez @command{git pull} à la place si vous voulez mettre à jour votre
-arborescence des source locale.
-
-
-@node La configuration parfaite
-@section La configuration parfaite
-
-La configuration parfaite pour travailler sur Guix est simplement la
-configuration parfaite pour travailler en Guile (@pxref{Using Guile in
-Emacs,,, guile, Guile Reference Manual}). Tout d'abord, vous avez besoin de
-mieux qu'un éditeur de texte, vous avez besoin de
-@url{http://www.gnu.org/software/emacs, Emacs}, amélioré par le superbe
-@url{http://nongnu.org/geiser/, Geiser}. Pour paramétrer cela, lancez :
-
-@example
-guix package -i emacs guile emacs-geiser
-@end example
-
-Geiser permet le développement interactif et incrémental depuis Emacs : la
-compilation du code et son évaluation depuis les buffers, l'accès à la
-documentation en ligne (docstrings), la complétion sensible au contexte,
-@kbd{M-.} pour sauter à la définition d'un objet, un REPL pour tester votre
-code, et bien plus (@pxref{Introduction,,, geiser, Geiser User Manual}).
-Pour travailler confortablement sur Guix, assurez-vous de modifier le chemin
-de chargement de Guile pour qu'il trouve les fichiers source de votre dépôt
-:
-
-@lisp
-;; @r{Si l'extrait est dans ~/src/guix.}
-(with-eval-after-load 'geiser-guile
- (add-to-list 'geiser-guile-load-path "~/src/guix"))
-@end lisp
-
-Pour effectivement éditer le code, Emacs a déjà un très bon mode Scheme.
-Mais en plus de ça, vous ne devez pas rater
-@url{http://www.emacswiki.org/emacs/ParEdit, Paredit}. Il fournit des
-fonctionnalités pour opérer directement sur l'arbre de syntaxe, comme
-relever une s-expression ou l'envelopper, absorber ou rejeter la
-s-expression suivante, etc.
-
-@cindex extraits de code
-@cindex modèles
-@cindex réduire la quantité de code commun
-Nous fournissons aussi des modèles pour les messages de commit git communs
-et les définitions de paquets dans le répertoire @file{etc/snippets}. Ces
-modèles s'utilisent avec @url{http://joaotavora.github.io/yasnippet/,
-YASnippet} pour développer des chaînes courtes de déclenchement en extraits
-de texte interactifs. Vous pouvez ajouter le répertoire des modèles dans la
-variables @var{yas-snippet-dirs} d'Emacs.
-
-@lisp
-;; @r{Si l'extrait est dans ~/src/guix.}
-(with-eval-after-load 'yasnippet
- (add-to-list 'yas-snippet-dirs "~/src/guix/etc/snippets"))
-@end lisp
-
-Les extraits de messages de commit dépendent de @url{https://magit.vc/,
-Magit} pour afficher les fichiers sélectionnés. Lors de la modification
-d'un message de commit, tapez @code{add} suivi de @kbd{TAB} pour insérer un
-modèle de message de commit pour ajouter un paquet ; tapez @code{update}
-suivi de @kbd{TAB} pour insérer un modèle pour la mise à jour d'un paquet ;
-tapez @code{https} suivi de @kbd{TAB} pour insérer un modèle pour le
-changement à HTTPS de l'URI de la page d'accueil.
-
-L'extrait principal pour @code{scheme-mode} est lancé en tapant
-@code{package…} suivi par @kbd{TAB}. Cet extrait insère aussi la chaîne de
-déclenchement @code{origin…}, qui peut aussi être étendue. L'extrait
-@code{origin} lui-même peut aussi insérer des chaînes de déclenchement qui
-finissent sur @code{…}, qui peuvent aussi être étendues.
-
-
-@node Consignes d'empaquetage
-@section Consignes d'empaquetage
-
-@cindex paquets, création
-La distribution GNU est jeune et vos paquets préférés peuvent manquer.
-Cette section décrit comment vous pouvez aider à agrandir la distribution.
-
-Les paquets de logiciels libres sont habituellement distribués sous forme
-@dfn{d'archives de sources} — typiquement des fichiers @file{.tar.gz}
-contenant tous les fichiers sources. Ajouter un paquet à la distribution
-signifie essentiellement deux choses : ajouter une @dfn{recette} qui décrit
-comment construire le paquet, avec une liste d'autres paquets requis pour le
-construire, et ajouter des @dfn{métadonnées de paquet} avec la recette,
-comme une description et une licence.
-
-Dans Guix, toutes ces informations sont incorporées dans les
-@dfn{définitions de paquets}. Les définitions de paquets fournissent une
-vue de haut-niveau du paquet. Elles sont écrites avec la syntaxe du langage
-de programmation Scheme ; en fait, pour chaque paquet nous définissons une
-variable liée à la définition et exportons cette variable à partir d'un
-module (@pxref{Modules de paquets}). Cependant, il n'est @emph{pas} nécessaire
-d'avoir une connaissance approfondie du Scheme pour créer des paquets. Pour
-plus d'informations sur les définitions des paquets, @pxref{Définition des paquets}.
-
-Une fois une définition de paquet en place, stocké dans un fichier de
-l'arborescence des sources de Guix, il peut être testé avec la commande
-@command{guix build} (@pxref{Invoquer guix build}). Par exemple, en
-supposant que le nouveau paquet s'appelle @code{gnew}, vous pouvez lancer
-cette commande depuis l'arborescence de construction de Guix (@pxref{Lancer Guix avant qu'il ne soit installé}) :
-
-@example
-./pre-inst-env guix build gnew --keep-failed
-@end example
-
-Utiliser @code{--keep-failed} rend facile le débogage des échecs car il
-fournit l'accès à l'arborescence de construction qui a échouée. Une autre
-sous-commande utile pour le débogage est @code{--log-file}, pour accéder au
-journal de construction.
-
-Si le paquet n'est pas connu de la commande @command{guix}, il se peut que
-le fichier source ait une erreur de syntaxe, ou qu'il manque une clause
-@code{define-public} pour exporter la variable du paquet. Pour comprendre
-cela, vous pouvez charger le module depuis Guile pour avoir plus
-d'informations sur la véritable erreur :
-
-@example
-./pre-inst-env guile -c '(use-modules (gnu packages gnew))'
-@end example
-
-Une fois que votre paquet est correctement construit, envoyez-nous un
-correctif (@pxref{Contribuer}). Enfin, si vous avez besoin d'aide, nous
-serrons ravis de vous aider. Une fois que le correctif soumis est committé
-dans le dépôt Guix, le nouveau paquet est automatiquement construit sur les
-plate-formes supportées par @url{http://hydra.gnu.org/jobset/gnu/master,
-notre système d'intégration continue}.
-
-@cindex substitution
-On peut obtenir la nouvelle définition du paquet simplement en lançant
-@command{guix pull} (@pxref{Invoquer guix pull}). Lorsque
-@code{@value{SUBSTITUTE-SERVER}} a fini de construire le paquet,
-l'installation du paquet y télécharge automatiquement les binaires
-(@pxref{Substituts}). La seule intervention humaine requise est pendant la
-revue et l'application du correctif.
-
-
-@menu
-* Liberté logiciel:: Ce que la distribution peut contenir.
-* Conventions de nommage:: Qu'est-ce qu'un bon nom ?
-* Numéros de version:: Lorsque le nom n'est pas suffisant.
-* Synopsis et descriptions:: Aider les utilisateurs à trouver le bon
- paquet.
-* Modules python:: Un peu de comédie anglaise.
-* Modules perl:: Petites perles.
-* Paquets java:: Pause café.
-* Polices de caractères:: À fond les fontes.
-@end menu
-
-@node Liberté logiciel
-@subsection Liberté logiciel
-
-@c ===========================================================================
-@c
-@c This file was generated with po4a. Translate the source file.
-@c
-@c ===========================================================================
-@c Adapted from http://www.gnu.org/philosophy/philosophy.html.
-@cindex logiciel libre
-Le système d'exploitation GNU a été développé pour que les utilisateurs
-puissent utiliser leur ordinateur en toute liberté. GNU est un
-@dfn{logiciel libre}, ce qui signifie que les utilisateur ont les
-@url{http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html,quatre libertés
-essentielles} : exécuter le programmer, étudier et modifier le programme
-sous sa forme source, redistribuer des copies exactes et distribuer les
-versions modifiées. Les paquets qui se trouvent dans la distribution GNU ne
-fournissent que des logiciels qui respectent ces quatre libertés.
-
-En plus, la distribution GNU suit les
-@url{http://www.gnu.org/distros/free-system-distribution-guidelines.html,recommandations
-pour les distributions systèmes libres}. Entre autres choses, ces
-recommandations rejettent les microgiciels non libres, les recommandations
-de logiciels non libres et discute des façon de gérer les marques et les
-brevets.
-
-Certaines sources amont autrement parfaitement libres contiennent une petite
-partie facultative qui viole les recommandations ci-dessus, par exemple car
-cette partie est du code non-libre. Lorsque cela arrive, les éléments en
-question sont supprimés avec des correctifs ou des bouts de codes appropriés
-dans la forme @code{origin} du paquet (@pxref{Définition des paquets}). De cette
-manière, @code{guix build --source} renvoie la source « libérée » plutôt que
-la source amont sans modification.
-
-
-@node Conventions de nommage
-@subsection Conventions de nommage
-
-@cindex nom du paquet
-Un paquet a en fait deux noms qui lui sont associés : d'abord il y a le nom
-de la @emph{variable Scheme}, celui qui suit @code{define-public}. Par ce
-nom, le paquet peut se faire connaître par le code Scheme, par exemple comme
-entrée d'un autre paquet. Deuxièmement, il y a la chaîne dans le champ
-@code{name} d'une définition de paquet. Ce nom est utilisé par les
-commandes de gestion des paquets comme @command{guix package} et
-@command{guix build}.
-
-Les deux sont habituellement les mêmes et correspondent à la conversion en
-minuscule du nom du projet choisi en amont, où les underscores sont
-remplacés par des tirets. Par exemple, GNUnet est disponible en tant que
-@code{gnunet} et SDL_net en tant que @code{sdl-net}.
-
-Nous n'ajoutons pas de préfixe @code{lib} au bibliothèques de paquets, à
-moins qu'il ne fasse partie du nom officiel du projet. Mais @pxref{Modules python} et @ref{Modules perl} pour des règles spéciales concernant les
-modules pour les langages Python et Perl.
-
-Les noms de paquets de polices sont gérés différemment, @pxref{Polices de caractères}.
-
-
-@node Numéros de version
-@subsection Numéros de version
-
-@cindex version du paquet
-Nous n'incluons en général que la dernière version d'un projet de logiciel
-libre donné. Mais parfois, par exemple pour des versions incompatibles de
-bibliothèques, deux (ou plus) versions du même paquet sont requises. Elles
-ont besoin d'un nom de variable Scheme différent. Nous utilisons le nom
-défini dans @ref{Conventions de nommage} pour la version la plus récente ; les
-versions précédentes utilisent le même nom, suffixé par @code{-} et le plus
-petit préfixe du numéro de version qui permet de distinguer deux versions.
-
-Le nom dans la définition du paquet est le même pour toutes les versions
-d'un paquet et ne contient pas de numéro de version.
-
-Par exemple, les version 2.24.20 et 3.9.12 de GTK+ peuvent être inclus de
-cette manière :
-
-@example
-(define-public gtk+
- (package
- (name "gtk+")
- (version "3.9.12")
- ...))
-(define-public gtk+-2
- (package
- (name "gtk+")
- (version "2.24.20")
- ...))
-@end example
-Si nous voulons aussi GTK+ 3.8.2, cela serait inclus de cette manière :
-@example
-(define-public gtk+-3.8
- (package
- (name "gtk+")
- (version "3.8.2")
- ...))
-@end example
-
-@c See <https://lists.gnu.org/archive/html/guix-devel/2016-01/msg00425.html>,
-@c for a discussion of what follows.
-@cindex numéro de version, pour les instantanés des systèmes de contrôle de version
-Parfois, nous incluons des paquets provenant d'instantanés de systèmes de
-contrôle de version (VCS) au lieu de versions publiées formellement. Cela
-devrait rester exceptionnel, car c'est le rôle des développeurs amont de
-spécifier quel est la version stable. Cependant, c'est parfois nécessaire.
-Donc, que faut-il mettre dans le champ @code{version} ?
-
-Clairement, nous devons rendre l'identifiant de commit de l'instantané du
-VCS visible dans la version, mais nous devons aussi nous assurer que la
-version augmente de manière monotone pour que @command{guix package
---upgrade} puisse déterminer quelle version est la plus récente. Comme les
-identifiants de commits, notamment avec Git, n'augmentent pas, nous ajoutons
-un numéro de révision qui nous augmentons à chaque fois que nous mettons à
-jour vers un nouvel instantané. La chaîne qui en résulte ressemble à cela :
-
-@example
-2.0.11-3.cabba9e
- ^ ^ ^
- | | `-- ID du commit en amont
- | |
- | `--- révision du paquet Guix
- |
-dernière version en amont
-@end example
-
-C'est une bonne idée de tronquer les identifiants dans le champ
-@code{version} à disons 7 caractères. Cela évite un problème esthétique (en
-supposant que l'esthétique ait un rôle à jouer ici) et des problèmes avec
-les limites de l'OS comme la longueur maximale d'un shebang (127 octets pour
-le noyau Linux). Il vaut mieux utilise l'identifiant de commit complet dans
-@code{origin} cependant, pour éviter les ambiguïtés. Une définition de
-paquet peut ressembler à ceci :
-
-@example
-(define my-package
- (let ((commit "c3f29bc928d5900971f65965feaae59e1272a3f7")
- (revision "1")) ;révision du paquet Guix
- (package
- (version (git-version "0.9" revision commit))
- (source (origin
- (method git-fetch)
- (uri (git-reference
- (url "git://example.org/my-package.git")
- (commit commit)))
- (sha256 (base32 "1mbikn@dots{}"))
- (file-name (git-file-name name version))))
- ;; @dots{}
- )))
-@end example
-
-@node Synopsis et descriptions
-@subsection Synopsis et descriptions
-
-@cindex description du paquet
-@cindex résumé du paquet
-Comme nous l'avons vu avant, chaque paquet dans GNU@tie{}Guix contient un
-résumé et une description (@pxref{Définition des paquets}). Les résumés et les
-descriptions sont importants : ce sont eux que recherche @command{guix
-package --search}, et c'est une source d'informations cruciale pour aider
-les utilisateurs à déterminer si un paquet donner correspond à leurs
-besoins. En conséquence, les mainteneurs doivent prêter attention à leur
-contenu.
-
-Les résumés doivent commencer par une lettre capitale et ne doit pas finir
-par un point. Ils ne doivent pas commencer par « a » ou « the » (« un » ou
-« le/la »), ce qui n'apporte généralement rien ; par exemple, préférez «
-File-frobbing tool » (« Outil de frobage de fichier ») à « A tool that frobs
-file » (« Un outil qui frobe les fichiers »). Le résumé devrait dire ce que
-le paquet est — p.@: ex.@: « Utilitaire du cœur de GNU (fichier, text,
-shell) » — ou ce à quoi il sert — p.@: ex.@: le résumé de grep est « Affiche
-des lignes correspondant à un motif ».
-
-Gardez à l'esprit que le résumé doit avoir un sens pour une large audience.
-Par exemple « Manipulation d'alignements au format SAM » peut avoir du sens
-pour un bioinformaticien chevronné, mais n'aidera pas ou pourra perdre une
-audience de non-spécialistes. C'est une bonne idée de créer un résumé qui
-donne une idée du domaine d'application du paquet. Dans cet exemple, cela
-donnerait « Manipulation d'alignements de séquences de nucléotides », ce qui
-devrait donner une meilleure idée à l'utilisateur pour savoir si c'est ce
-qu'il recherche.
-
-Les descriptions devraient faire entre cinq et dix lignes. Utilisez des
-phrases complètes, et évitez d'utiliser des acronymes sans les introduire
-d'abord. Évitez les phrases marketings comme « world-leading », «
-industrial-strength » et « next-generation » et évitez les superlatifs comme
-« the most advanced » — ils ne sont pas utiles pour les utilisateurs qui
-cherchent un paquet et semblent même un peu suspects. À la place, essayez
-d'être factuels, en mentionnant les cas d'utilisation et les
-fonctionnalités.
-
-@cindex balisage texinfo, dans les descriptions de paquets
-Les descriptions peuvent inclure du balisage Texinfo, ce qui est utile pour
-introduire des ornements comme @code{@@code} ou @code{@@dfn}, des listes à
-points ou des hyperliens (@pxref{Overview,,, texinfo, GNU Texinfo}).
-Cependant soyez prudents lorsque vous utilisez certains symboles, par
-exemple @samp{@@} et les accolades qui sont les caractères spéciaux de base
-en Texinfo (@pxref{Special Characters,,, texinfo, GNU Texinfo}). Les
-interfaces utilisateurs comme @command{guix package --show} prennent en
-charge le rendu.
-
-Les résumés et les descriptions sont traduits par des volontaires
-@uref{http://translationproject.org/domain/guix-packages.html, sur le projet
-de traduction} pour que le plus d'utilisateurs possible puissent les lire
-dans leur langue natale. Les interfaces utilisateurs les recherchent et les
-affichent dans la langue spécifiée par le paramètre de régionalisation
-actuel.
-
-Pour permettre à @command{xgettext} de les extraire comme des chaînes
-traduisibles, les résumés et les descriptions @emph{doivent être des chaînes
-litérales}. Cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser
-@code{string-append} ou @code{format} pour construire ces chaînes :
-
-@lisp
-(package
- ;; @dots{}
- (synopsis "Ceci est traduisible")
- (description (string-append "Ceci n'est " "*pas*" " traduisible.")))
-@end lisp
-
-La traduction demande beaucoup de travail, donc en tant que packageur,
-faîtes encore plus attention à vos résumés et descriptions car chaque
-changement peut demander d'autant plus de travail de la part des
-traducteurs. Pour les aider, il est possible de donner des recommandations
-ou des instructions qu'ils pourront voir en insérant des commentaires
-spéciaux comme ceci (@pxref{xgettext Invocation,,, gettext, GNU Gettext}) :
-
-@example
-;; TRANSLATORS: "X11 resize-and-rotate" should not be translated.
-(description "ARandR is designed to provide a simple visual front end
-for the X11 resize-and-rotate (RandR) extension. @dots{}")
-@end example
-
-
-@node Modules python
-@subsection Modules python
-
-@cindex python
-Nous incluons actuellement Python 2 et Python 3, sous les noms de variables
-Scheme @code{python-2} et @code{python} comme expliqué dans @ref{Numéros de version}. Pour éviter la confusion et les problèmes de noms avec d'autres
-langages de programmation, il semble désirable que le nom d'un paquet pour
-un module Python contienne le mot @code{python}.
-
-Certains modules ne sont compatibles qu'avec une version de Python, d'autres
-avec les deux. Si le paquet Foo ne compile qu'avec Ptyhon 3, on le nomme
-@code{python-foo} ; s'il ne compile qu'avec Python 2, on le nome
-@code{python2-foo}. S'il est compatible avec les deux versions, nous créons
-deux paquets avec les noms correspondant.
-
-Si un projet contient déjà le mot @code{python}, on l'enlève, par exemple le
-module python-dateutil est packagé sous les noms @code{python-dateutil} et
-@code{python2-dateutil}. Si le nom du projet commence par @code{py} (p.@:
-ex.@: @code{pytz}), on le garde et on le préfixe comme décrit ci-dessus.
-
-@subsubsection Spécifier les dépendances
-@cindex entrées, pour les paquets Python
-
-Les informations de dépendances pour les paquets Python se trouvent
-généralement dans l'arborescence des source du paquet, avec plus ou moins de
-précision : dans le fichier @file{setup.py}, dans @file{requirements.txt} ou
-dans @file{tox.ini}.
-
-Votre mission, lorsque vous écrivez une recette pour un paquet Python, est
-de faire correspondre ces dépendances au bon type « d'entrée »
-(@pxref{Référence des paquets, inputs}). Bien que l'importeur @code{pypi} fasse
-du bon boulot (@pxref{Invoquer guix import}), vous devriez vérifier la liste
-suivant pour déterminer où va telle dépendance.
-
-@itemize
-
-@item
-Nous empaquetons Python 2 avec @code{setuptools} et @code{pip} installé
-comme Python 3.4 par défaut. Ainsi, vous n'avez pas à spécifié ces
-entrées. @command{guix lint} vous avertira si vous faîtes cela.
-
-@item
-Les dépendances Python requises à l'exécutions vont dans
-@code{propagated-inputs}. Elles sont typiquement définies dans le mot-clef
-@code{install_requires} dans @file{setup.py} ou dans le fichier
-@file{requirements.txt}.
-
-@item
-Les paquets Python requis uniquement à la construction — p.@: ex.@: ceux
-listés dans le mot-clef @code{setup_requires} de @file{setup.py} — ou
-seulement pour les tests — p.@: ex.@: ceux dans @code{tests_require} — vont
-dans @code{native-inputs}. La raison est qu'ils n'ont pas besoin d'être
-propagés car ils ne sont pas requis à l'exécution et dans le cas d'une
-compilation croisée, c'est l'entrée « native » qu'il nous faut.
-
-Les cadriciels de tests @code{pytest}, @code{mock} et @code{nose} sont des
-exemples. Bien sûr si l'un de ces paquets est aussi requis à l'exécution,
-il doit aller dans @code{propagated-inputs}.
-
-@item
-Tout ce qui ne tombe pas dans les catégories précédentes va dans
-@code{inputs}, par exemple des programmes pour des bibliothèques C requises
-pour construire des paquets Python avec des extensions C.
-
-@item
-Si un paquet Python a des dépendances facultatives (@code{extras_require}),
-c'est à vous de décider de les ajouter ou non, en fonction du ratio entre
-utilité et complexité (@pxref{Envoyer des correctifs, @command{guix size}}).
-
-@end itemize
-
-
-@node Modules perl
-@subsection Modules perl
-
-@cindex perl
-Les programmes Perl utiles en soit sont nommés comme les autres paquets,
-avec le nom amont en minuscule. Pour les paquets Perl contenant une seule
-classe, nous utilisons le nom de la classe en minuscule, en remplaçant les
-occurrences de @code{::} par des tirets et en préfixant le tout par
-@code{perl-}. Donc la classe @code{XML::Parser} devient
-@code{perl-xml-parser}. Les modules contenant plusieurs classes gardent
-leur nom amont en minuscule et sont aussi préfixés par @code{perl-}. Ces
-modules tendent à avoir le mot @code{perl} quelque part dans leur nom, que
-nous supprimons en faveur du préfixe. Par exemple, @code{libwww-perl}
-devient @code{perl-libwww}.
-
-
-@node Paquets java
-@subsection Paquets java
-
-@cindex java
-Le programmes Java utiles en soit sont nommés comme les autres paquets, avec
-le nom amont en minuscule.
-
-Pour éviter les confusions et les problèmes de nom avec d'autres langages de
-programmation, il est désirable que le nom d'un paquet Java soit préfixé par
-@code{java-}. Si un projet contient déjà le mot @code{java}, nous le
-supprimons, par exemple le paquet @code{ngsjava} est empaqueté sous le nom
-@code{java-ngs}.
-
-Pour les paquets java contenant une seul classe ou une petite hiérarchie de
-classes, nous utilisons le nom de la classe en minuscule, en remplaçant les
-occurrences de @code{.} par des tirets et en préfixant le tout par
-@code{java-}. Donc la classe @code{apache.commons.cli} devient
-@code{java-apache-commons-cli}.
-
-
-@node Polices de caractères
-@subsection Polices de caractères
-
-@cindex polices
-Pour les polices qui n esont en général par installées par un utilisateurs
-pour du traitement de texte, ou qui sont distribuées en tant que partie d'un
-paquet logiciel plus gros, nous nous appuyons sur les règles générales pour
-les logiciels ; par exemple, cela s'applique aux polices livrées avec le
-système X.Org ou les polices qui font partie de TeX Live.
-
-Pour rendre plus facile la recherche par l'utilisateur, les noms des autres
-paquets contenant seulement des polices sont construits ainsi,
-indépendamment du nom du paquet en amont.
-
-Le nom d'un paquet contenant une unique famille de polices commence par
-@code{font-} ; il est suivi du nom du fondeur et d'un tiret @code{-} si le
-fondeur est connu, et du nom de la police, dont les espaces sont remplacés
-par des tirets (et comme d'habitude, toutes les lettres majuscules sont
-transformées en minuscules). Par exemple, la famille de polices Gentium de
-SIL est empaqueté sous le nom @code{font-sil-gentium}.
-
-Pour un paquet contenant plusieurs familles de polices, le nom de la
-collection est utilisée à la place du nom de la famille. Par exemple les
-polices Liberation consistent en trois familles, Liberation Sans, Liberation
-Serif et Liberation Mono. Elles pourraient être empaquetées séparément sous
-les noms @code{font-liberation-sans} etc, mais comme elles sont distribuées
-ensemble sous un nom commun, nous préférons les empaqueter ensemble en tant
-que @code{font-liberation}.
-
-Dans le cas où plusieurs formats de la même famille ou collection sont
-empaquetés séparément, une forme courte du format, préfixé d'un tiret est
-ajouté au nom du paquet. Nous utilisont @code{-ttf} pour les polices
-TrueType, @code{-otf} pour les polices OpenType et @code{-type1} pour les
-polices Type 1 de PostScript.
-
-
-@node Style de code
-@section Style de code
-
-En général notre code suit le Standard de Code GNU (@pxref{Top,,, standards,
-GNU Coding Standards}). Cependant, il ne parle pas beaucoup de Scheme, donc
-voici quelques règles supplémentaires.
-
-@menu
-* Paradigme de programmation:: Comment composer vos éléments.
-* Modules:: Où stocker votre code ?
-* Types de données et reconnaissance de motif:: Implémenter des
- structures de données.
-* Formatage du code:: Conventions d'écriture.
-@end menu
-
-@node Paradigme de programmation
-@subsection Paradigme de programmation
-
-Le code Scheme dans Guix est écrit dans un style purement fonctionnel. Le
-code qui s'occupe des entrées-sorties est une exception ainsi que les
-procédures qui implémentent des concepts bas-niveau comme la procédure
-@code{memoize}.
-
-@node Modules
-@subsection Modules
-
-Les modules Guile qui sont sensés être utilisés du côté de la construction
-doivent se trouver dans l'espace de nom @code{(guix build @dots{})}. Ils ne
-doivent pas se référer à d'autres modules Guix ou GNU@. Cependant il est
-correct pour un module « côté hôte » de dépendre d'un module coté
-construction.
-
-Les modules qui s'occupent du système GNU général devraient se trouver dans
-l'espace de nom @code{(gnu @dots{})} plutôt que @code{(guix @dots{})}.
-
-@node Types de données et reconnaissance de motif
-@subsection Types de données et reconnaissance de motif
-
-La tendance en Lisp classique est d'utiliser des listes pour tout
-représenter et de naviguer dedans « à la main ( avec @code{car}, @code{cdr},
-@code{cadr} et compagnie. Il y a plusieurs problèmes avec ce style,
-notamment le fait qu'il soit dur à lire, source d'erreur et un obstacle aux
-rapports d'erreur bien typés.
-
-Le code de Guix devrait définir des types de données appropriées (par
-exemple, avec @code{define-record-type*}) plutôt que d'abuser des listes.
-En plus, il devrait utiliser la recherche de motifs, via le module Guile
-@code{(ice-9 match)}, surtout pour rechercher dans des listes.
-
-@node Formatage du code
-@subsection Formatage du code
-
-@cindex formater le code
-@cindex style de code
-Lorsque nous écrivons du code Scheme, nous suivons la sagesse commune aux
-programmeurs Scheme. En général, nous suivons les
-@url{http://mumble.net/~campbell/scheme/style.txt, règles de style de
-Riastradh}. Ce document décrit aussi les conventions utilisées dans le code
-de Guile. Il est bien pensé et bien écrit, alors n'hésitez pas à le lire.
-
-Certaines formes spéciales introduites dans Guix comme la macro
-@code{substitute*} ont des règles d'indentation spécifiques. Elles sont
-définies dans le fichier @file{.dir-locals.el} qu'Emacs utilise
-automatiquement. Remarquez aussi qu'Emacs-Guix fournit le mode
-@code{guix-devel-mode} qui indente et colore le code Guix correctement
-(@pxref{Développement,,, emacs-guix, The Emacs-Guix Reference Manual}).
-
-@cindex indentation, du code
-@cindex formatage, du code
-Si vous n'utilisez pas Emacs, assurez-vous que votre éditeur connaisse ces
-règles. Pour indenter automatiquement une définition de paquet, vous pouvez
-aussi lancer :
-
-@example
-./etc/indent-code.el gnu/packages/@var{file}.scm @var{package}
-@end example
-
-@noindent
-Cela indente automatiquement la définition de @var{package} dans
-@file{gnu/packages/@var{file}.scm} en lançant Emacs en mode commande. Pour
-indenter un fichier complet, n'indiquez pas de second argument :
-
-@example
-./etc/indent-code.el gnu/services/@var{file}.scm
-@end example
-
-@cindex Vim, édition de code Scheme
-Si vous éditez du code avec Vim, nous recommandons de lancer @code{:set
-autoindent} pour que votre code soit automatiquement indenté au moment où
-vous l'entrez. En plus,
-@uref{https://www.vim.org/scripts/script.php?script_id=3998,
-@code{paredit.vim}} peut vous aider à gérer toutes ces parenthèses.
-
-Nous demandons que toutes les procédure de premier niveau contiennent une
-chaîne de documentation. Ce prérequis peut être relâché pour les procédures
-privées simples dans l'espace de nom @code{(guix build @dots{})} cependant.
-
-Les procédures ne devraient pas avoir plus de quatre paramètres
-positionnés. Utilisez des paramètres par mot-clefs pour les procédures qui
-prennent plus de quatre paramètres.
-
-
-@node Envoyer des correctifs
-@section Envoyer des correctifs
-
-Le développement se fait avec le système de contrôle de version Git. Ainsi,
-l'accès au dépôt n'est pas strictement nécessaire. Nous accueillons les
-contributions sous forme de correctifs produits par @code{git format-patch}
-envoyés sur la liste de diffusion @email{guix-patches@@gnu.org}.
-
-Cette liste de diffusion est gérée par une instance Debbugs accessible à
-l'adresse @uref{https://bugs.gnu.org/guix-patches}, qui nous permet de
-suivre les soumissions. Chaque message envoyé à cette liste se voit
-attribuer un numéro de suivi ; les gens peuvent ensuite répondre à cette
-soumission en envoyant un courriel à @code{@var{NNN}@@debbugs.gnu.org}, où
-@var{NNN} est le numéro de suivi (@pxref{Envoyer une série de correctifs}).
-
-Veuillez écrire les messages de commit dans le format ChangeLog
-(@pxref{Change Logs,,, standards, GNU Coding Standards}) ; vous pouvez
-regarder l'historique des commits pour trouver des exemples.
-
-Avant de soumettre un correctif qui ajoute ou modifie la définition d'un
-paquet, veuillez vérifier cette check-list :
-
-@enumerate
-@item
-Si les auteurs du paquet logiciel fournissent une signature cryptographique
-pour l'archive, faîtes un effort pour vérifier l'authenticité de l'archive.
-Pour un fichier de signature GPG détaché, cela se fait avec la commande
-@code{gpg --verify}.
-
-@item
-Prenez un peu de temps pour fournir un synopsis et une description adéquats
-pour le paquet. Voir @xref{Synopsis et descriptions} pour quelques lignes
-directrices.
-
-@item
-Lancez @code{guix lint @var{paquet}}, où @var{paquet} est le nom du nouveau
-paquet ou du paquet modifié, et corrigez les erreurs qu'il rapporte
-(@pxref{Invoquer guix lint}).
-
-@item
-Assurez-vous que le paquet se construise sur votre plate-forme avec
-@code{guix build @var{paquet}}.
-
-@item
-Nous vous recommandons aussi d'essayer de construire le paquet sur les
-autres plate-formes prises en charge. Comme vous n'avez pas forcément accès
-aux plate-formes matérielles, nous vous recommandons d'utiliser le
-@code{qemu-binfmt-service-type} pour les émuler. Pour cela, ajoutez le
-service suivant à la liste des services dans votre configuration de système
-d'exploitation :
-
-@example
-(service qemu-binfmt-service-type
- (qemu-binfmt-configuration
- (platforms (lookup-qemu-platforms "arm" "aarch64" "mips64el"))
- (guix-support? #t)))
-@end example
-
-Puis reconfigurez votre système.
-
-Vous pourrez ensuite construire les paquets pour différentes plate-formes en
-spécifiant l'option @code{--system}. Par exemple pour construire le paquet
-« hello » pour les architectures armhf, aarch64 ou mips64, vous devrez
-lancer les commandes suivantes, respectivement :
-@example
-guix build --system=armhf-linux --rounds=2 hello
-guix build --system=aarch64-linux --rounds=2 hello
-guix build --system=mips64el-linux --rounds=2 hello
-@end example
-
-@item
-@cindex construction groupée
-Assurez-vous que le paquet n'utilise pas de copie groupée d'un logiciel déjà
-disponible dans un paquet séparé.
-
-Parfois, les paquets incluent des copie du code source de leurs dépendances
-pour le confort de leurs utilisateurs. Cependant, en tant que distribution,
-nous voulons nous assurer que ces paquets utilisent bien les copient que
-nous avons déjà dans la distribution si elles existent. Cela améliore
-l'utilisation des ressources (la dépendance n'est construite et stockée
-qu'une seule fois) et permet à la distribution de faire des changements
-transversaux comme appliquer des correctifs de sécurité pour un paquet donné
-depuis un unique emplacement et qu'ils affectent tout le système, ce
-qu'empêchent les copies groupées.
-
-@item
-Regardez le profil rapporté par @command{guix size} (@pxref{Invoquer guix size}). Cela vous permettra de remarquer des références à d'autres paquets
-qui ont été retenus sans que vous vous y attendiez. Il peut aussi aider à
-déterminer s'il faut découper le paquet (@pxref{Des paquets avec plusieurs
-résultats}) et quelles dépendances facultatives utiliser. En particulier,
-évitez d'ajouter @code{texlive} en dépendance : à cause de sa taille
-extrême, utilisez @code{texlive-tiny} ou @code{texlive-union} à la place.
-
-@item
-Pour les changements important, vérifiez que les paquets qui en dépendent
-(s'ils existent) ne sont pas affectés par le changement ; @code{guix refresh
---list-dependant @var{paquet}} vous aidera (@pxref{Invoquer guix refresh}).
-
-@c See <https://lists.gnu.org/archive/html/guix-devel/2016-10/msg00933.html>.
-@cindex stratégie de branche
-@cindex stratégie de planification des reconstructions
-Suivant le nombre de paquets dépendants et donc le nombre de reconstruction
-induites, les commits vont vers des branches différentes, suivant ces
-principes :
-
-@table @asis
-@item 300 paquets dépendants ou moins
-branche @code{master} (changements non-disruptifs).
-
-@item entre 300 et 1 200 paquets dépendants
-branche @code{staging} (changements non-disruptifs). Cette branche devrait
-être fusionnées dans @code{master} tous les 3 semaines. Les changements par
-thèmes (par exemple une mise à jour de la pile GNOME) peuvent aller dans une
-branche spécifique (disons, @code{gnome-updates}).
-
-@item plus de 1 200 paquets dépendants
-branche @code{core-updates} (peut inclure des changements majeurs et
-potentiellement disruptifs). Cette branche devrait être fusionnée dans
-@code{master} tous les 2,5 mois environ.
-@end table
-
-Toutes ces branches sont @uref{https://hydra.gnu.org/project/gnu, gérées par
-notre ferme de construction} et fusionnées dans @code{master} une fois que
-tout a été construit correctement. Cela nous permet de corriger des
-problèmes avant qu'ils n'atteignent les utilisateurs et réduit la fenêtre
-pendant laquelle les binaires pré-construits ne sont pas disponibles.
-
-@c TODO: It would be good with badges on the website that tracks these
-@c branches. Or maybe even a status page.
-Généralement les autres branches que @code{master} sont considérées comme
-@emph{gelées} s'il y a eu une évaluation récente ou qu'il y a une branche
-@code{-next} correspondante. Demandez sur la liste de diffusion ou sur IRC
-si vous n'êtes pas sûr de savoir où pousser votre correctif.
-
-@item
-@cindex déterminisme, du processus de construction
-@cindex construction reproductibles, vérification
-Vérifiez si le processus de construction du paquet est déterministe. Cela
-signifie typiquement vérifier qu'une construction indépendante du paquet
-renvoie exactement le même résultat que vous avez obtenu, bit à bit.
-
-Une manière simple de le faire est de reconstruire le paquet plusieurs fois
-à la suite sur votre machine (@pxref{Invoquer guix build}) :
-
-@example
-guix build --rounds=2 mon-paquet
-@end example
-
-Cela est suffisant pour trouver une classe de non-déterminisme commune,
-comme l'horodatage ou des sorties générées aléatoirement dans le résultat de
-la construction.
-
-Une autre option consiste à utiliser @command{guix challenge}
-(@pxref{Invoquer guix challenge}). Vous pouvez lancer la commande une fois
-que les paquets ont été committés et construits par
-@code{@value{SUBSTITUTE-SERVER}} pour vérifier s'il obtient le même résultat
-que vous. Mieux encore : trouvez une autre machine qui peut le construire
-et lancez @command{guix publish}. Puisque la machine distante est sûrement
-différente de la vôtre, cela peut trouver des problèmes de non-déterminisme
-liés au matériel — par exemple utiliser une extension du jeu d'instruction —
-ou du noyau du système d'exploitation — par exemple se reposer sur
-@code{uname} ou les fichiers de @file{/proc}.
-
-@item
-Lorsque vous écrivez de la documentation, utilisez une formulation au genre
-neutre lorsque vous vous référez à des personnes, comme le
-@uref{https://fr.wikipedia.org/wiki/They_singulier, ``they''@comma{}
-``their''@comma{} ``them'' singulier} (en anglais).
-
-@item
-Vérifiez que votre correctif contienne seulement un ensemble de changements
-liés. Grouper des changements non liés ensemble rend la revue plus
-difficile et plus lente.
-
-Ajouter plusieurs paquet ou une mise à jour d'un paquet avec des corrections
-dans ce paquet sont des exemples de changements sans rapport.
-
-@item
-Suivez nos règles de formatage de code, éventuellement en lançant le script
-@command{et/indent-code.el} pour le faire automatiquement (@pxref{Formatage
-du code}).
-
-@item
-Si possible, utilisez des miroirs dans l'URL des sources (@pxref{Invoquer guix download}). Utilisez des URL stable, pas des URL générées. Par
-exemple, les archives GitHub ne sont pas nécessairement identiques d'une
-génération à la suivante, donc il vaut mieux dans ce cas cloner le dépôt.
-N'utilisez pas le champ @command{name} dans l'URL : ce n'est pas très utile
-et si le nom change, l'URL sera probablement erronée.
-
-@end enumerate
-
-Lorsque vous envoyez un correctif à la liste de diffusion, utilisez
-@samp{[PATCH] @dots{}} comme sujet. Vous pouvez utiliser votre client de
-courriel ou la commande @command{git send-email} (@pxref{Envoyer une série
-de correctifs}). Nous préférons recevoir des correctifs en texte brut, soit
-en ligne, soit en pièce-jointe MIME@. Nous vous conseillons de faire
-attention si votre client de courriel change par exemple les retours à la
-ligne ou l'indentation, ce qui peut casser les correctifs.
-
-Lorsqu'un bogue est résolu, veuillez fermer le fil en envoyant un courriel à
-@email{@var{NNN}-done@@debbugs.gnu.org}.
-
-@unnumberedsubsec Envoyer une série de correctifs
-@anchor{Envoyer une série de correctifs}
-@cindex série de correctifs
-@cindex @code{git send-email}
-@cindex @code{git-send-email}
-
-@c Debbugs bug: https://debbugs.gnu.org/db/15/15361.html
-Lorsque vous envoyez une série de correctifs (p.@@:: ex.@: avec @code{git
-send-email}), envoyez d'abord une premier message à
-@email{guix-patches@@gnu.org} puis envoyez le reste des correctifs à
-@email{@var{NNN}@@debbugs.gnu.org} pour vous assurer qu'ils seront groupés
-ensemble. Voyez @uref{https://debbugs.gnu.org/Advanced.html, la
-documentation de Debbugs} pour plus d'informations.