@node Contribuer @chapter Contribuer Ce projet est un effort coopératif et nous avons besoin de votre aide pour le faire grandir ! Contactez-nous sur @email{guix-devel@@gnu.org} et @code{#guix} sur le réseau IRC Freenode. Nous accueillons les idées, les rapports de bogues, les correctifs et tout ce qui pourrait aider le projet. Nous apprécions particulièrement toute aide sur la création de paquets (@pxref{Consignes d'empaquetage}). @cindex code de conduite, des contributeurs @cindex convention de contribution Nous souhaitons fournir un environnement chaleureux, amical et sans harcèlement pour que tout le monde puisse contribuer au mieux de ses capacités. Pour cela notre projet a une « Convention de contribution » adaptée de @url{http://contributor-covenant.org/}. Vous pouvez trouver une version locale dans le fichier @file{CODE-OF-CONDUCT} dans l'arborescence des sources. Les contributeurs n'ont pas besoin d'utiliser leur nom légal dans leurs correctifs et leurs communications en ligne ; ils peuvent utiliser n'importe quel nom ou pseudonyme de leur choix. @menu * Construire depuis Git:: toujours le plus récent. * Lancer Guix avant qu'il ne soit installé:: Astuces pour les hackers. * La configuration parfaite:: Les bons outils. * Consignes d'empaquetage:: Faire grandir la distribution. * Style de code:: Hygiène du contributeur. * Envoyer des correctifs:: Partager votre travail. @end menu @node Construire depuis Git @section Construire depuis Git Si vous souhaitez travailler sur Guix lui-même, il est recommandé d'utiliser la dernière version du dépôt Git : @example git clone https://git.savannah.gnu.org/git/guix.git @end example Lors de la construction de Guix depuis un extrait, les paquets suivants sont requis en plus de ceux mentionnés dans les instructions d'installation (@pxref{Prérequis}). @itemize @item @url{http://gnu.org/software/autoconf/, GNU Autoconf}; @item @url{http://gnu.org/software/automake/, GNU Automake}; @item @url{http://gnu.org/software/gettext/, GNU Gettext}; @item @url{http://gnu.org/software/texinfo/, GNU Texinfo}; @item @url{http://www.graphviz.org/, Graphviz}; @item @url{http://www.gnu.org/software/help2man/, GNU Help2man (facultatif)}. @end itemize La manière la plus simple de configurer un environnement de développement pour Guix est, bien sûr, d'utiliser Guix ! La commande suivante démarre un nouveau shell où toutes les dépendances et les variables d'environnements appropriées sont configurés pour travailler sur Guix : @example guix environment guix @end example @xref{Invoquer guix environment}, pour plus d'information sur cette commande. On peut ajouter des dépendances supplémentaires avec @option{--ad-hoc} : @example guix environment guix --ad-hoc help2man git strace @end example Lancez @command{./bootstrap} pour générer l'infrastructure du système de construction avec Autoconf et Automake. Si vous avez une erreur comme : @example configure.ac:46: error: possibly undefined macro: PKG_CHECK_MODULES @end example @noindent cela signifie probablement qu'Autoconf n'a pas pu trouver @file{pkg.m4} qui est fournit par pkg-config. Assurez-vous que @file{pkg.m4} est disponible. C'est aussi vrai pour l'ensemble de macros de @file{guile.m4} fournies par Guile. Par exemple, si vous avez installé Automake dans @file{/usr/local}, il ne cherchera pas les fichiers @file{.m4} dans @file{/usr/share}. Dans ce case vous devez invoquer la commande suivante : @example export ACLOCAL_PATH=/usr/share/aclocal @end example @xref{Macro Search Path,,, automake, The GNU Automake Manual}, pour plus d'information. Ensuite, lancez @command{./configure} comme d'habitude. Assurez-vous de passer @code{--localstatedir=@var{directory}} où @var{directory} est la valeur @code{localstatedir} utilisée par votre installation actuelle (@pxref{Le dépôt} pour plus d'informations à ce propos). Finalement, vous devez invoquer @code{make check} pour lancer les tests (@pxref{Lancer la suite de tests}). Si quelque chose échoue, jetez un œil aux instructions d'installation (@pxref{Installation}) ou envoyez un message à la liste @email{guix-devel@@gnu.org}. @node Lancer Guix avant qu'il ne soit installé @section Lancer Guix avant qu'il ne soit installé Pour garder un environnement de travail sain, il est utile de tester les changement localement sans les installer pour de vrai. Pour pouvoir distinguer votre rôle « d'utilisateur final » de celui parfois haut en couleur de « développeur ». Pour cela, tous les outils en ligne de commande sont utilisables même sans avoir lancé @code{make install}. Pour cela, vous devez d'abord avoir un environnement avec toutes les dépendances disponibles (@pxref{Construire depuis Git}), puis préfixer chaque commande par @command{./pre-inst-env} (le script @file{pre-inst-env} se trouve dans le répertoire de plus haut niveau de l'arborescence des sources de Guix ; il est généré par @command{./configure}) comme cela@footnote{L'option @option{-E} de @command{sudo} garantie que @code{GUILE_LOAD_PATH} est bien paramétré pour @command{guix-daemon} et pour que les outils qu'il utilise puissent trouver les modules Guile dont ils ont besoin.} : @example $ sudo -E ./pre-inst-env guix-daemon --build-users-group=guixbuild $ ./pre-inst-env guix build hello @end example @noindent De même, pour une session Guile qui utilise les modules Guix : @example $ ./pre-inst-env guile -c '(use-modules (guix utils)) (pk (%current-system))' ;;; ("x86_64-linux") @end example @noindent @cindex REPL @cindex read-eval-print loop @dots{} et pour un REPL (@pxref{Using Guile Interactively,,, guile, Guile Reference Manual}) @example $ ./pre-inst-env guile scheme@@(guile-user)> ,use(guix) scheme@@(guile-user)> ,use(gnu) scheme@@(guile-user)> (define snakes (fold-packages (lambda (package lst) (if (string-prefix? "python" (package-name package)) (cons package lst) lst)) '())) scheme@@(guile-user)> (length snakes) $1 = 361 @end example Le script @command{pre-inst-env} paramètre toutes les variables d'environnement nécessaires, dont @env{PATH} et @env{GUILE_LOAD_PATH}. Remarquez que @command{./pre-inst-env guix pull} ne met @emph{pas} à jour l'arborescence des sources locale ; cela met seulement à jour le lien symbolique de @file{~/.config/guix/current} (@pxref{Invoquer guix pull}). Lancez @command{git pull} à la place si vous voulez mettre à jour votre arborescence des source locale. @node La configuration parfaite @section La configuration parfaite The Perfect Setup to hack on Guix is basically the perfect setup used for Guile hacking (@pxref{Using Guile in Emacs,,, guile, Guile Reference Manual}). First, you need more than an editor, you need @url{http://www.gnu.org/software/emacs, Emacs}, empowered by the wonderful @url{http://nongnu.org/geiser/, Geiser}. To set that up, run: @example guix package -i emacs guile emacs-geiser @end example Geiser permet le développement interactif et incrémental depuis Emacs : la compilation du code et son évaluation depuis les buffers, l'accès à la documentation en ligne (docstrings), la complétion sensible au contexte, @kbd{M-.} pour sauter à la définition d'un objet, un REPL pour tester votre code, et bien plus (@pxref{Introduction,,, geiser, Geiser User Manual}). Pour travailler confortablement sur Guix, assurez-vous de modifier le chemin de chargement de Guile pour qu'il trouve les fichiers source de votre dépôt : @lisp ;; @r{Si l'extrait est dans ~/src/guix.} (with-eval-after-load 'geiser-guile (add-to-list 'geiser-guile-load-path "~/src/guix")) @end lisp Pour effectivement éditer le code, Emacs a déjà un très bon mode Scheme. Mais en plus de ça, vous ne devez pas rater @url{http://www.emacswiki.org/emacs/ParEdit, Paredit}. Il fournit des fonctionnalités pour opérer directement sur l'arbre de syntaxe, comme relever une s-expression ou l'envelopper, absorber ou rejeter la s-expression suivante, etc. @cindex extraits de code @cindex modèles @cindex réduire la quantité de code commun Nous fournissons aussi des modèles pour les messages de commit git communs et les définitions de paquets dans le répertoire @file{etc/snippets}. Ces modèles s'utilisent avec @url{http://joaotavora.github.io/yasnippet/, YASnippet} pour développer des chaînes courtes de déclenchement en extraits de texte interactifs. Vous pouvez ajouter le répertoire des modèles dans la variables @var{yas-snippet-dirs} d'Emacs. @lisp ;; @r{Si l'extrait est dans ~/src/guix.} (with-eval-after-load 'yasnippet (add-to-list 'yas-snippet-dirs "~/src/guix/etc/snippets")) @end lisp Les extraits de messages de commit dépendent de @url{https://magit.vc/, Magit} pour afficher les fichiers sélectionnés. Lors de la modification d'un message de commit, tapez @code{add} suivi de @kbd{TAB} pour insérer un modèle de message de commit pour ajouter un paquet ; tapez @code{update} suivi de @kbd{TAB} pour insérer un modèle pour la mise à jour d'un paquet ; tapez @code{https} suivi de @kbd{TAB} pour insérer un modèle pour le changement à HTTPS de l'URI de la page d'accueil. L'extrait principal pour @code{scheme-mode} est lancé en tapant @code{package…} suivi par @kbd{TAB}. Cet extrait insère aussi la chaîne de déclenchement @code{origin…}, qui peut aussi être étendue. L'extrait @code{origin} lui-même peut aussi insérer des chaînes de déclenchement qui finissent sur @code{…}, qui peuvent aussi être étendues. @node Consignes d'empaquetage @section Consignes d'empaquetage @cindex paquets, création The GNU distribution is nascent and may well lack some of your favorite packages. This section describes how you can help make the distribution grow. Les paquets de logiciels libres sont habituellement distribués sous forme @dfn{d'archives de sources} — typiquement des fichiers @file{.tar.gz} contenant tous les fichiers sources. Ajouter un paquet à la distribution signifie essentiellement deux choses : ajouter une @dfn{recette} qui décrit comment construire le paquet, avec une liste d'autres paquets requis pour le construire, et ajouter des @dfn{métadonnées de paquet} avec la recette, comme une description et une licence. Dans Guix, toutes ces informations sont incorporées dans les @dfn{définitions de paquets}. Les définitions de paquets fournissent une vue de haut-niveau du paquet. Elles sont écrites avec la syntaxe du langage de programmation Scheme ; en fait, pour chaque paquet nous définissons une variable liée à la définition et exportons cette variable à partir d'un module (@pxref{Modules de paquets}). Cependant, il n'est @emph{pas} nécessaire d'avoir une connaissance approfondie du Scheme pour créer des paquets. Pour plus d'informations sur les définitions des paquets, @pxref{Définition des paquets}. Une fois une définition de paquet en place, stocké dans un fichier de l'arborescence des sources de Guix, il peut être testé avec la commande @command{guix build} (@pxref{Invoquer guix build}). Par exemple, en supposant que le nouveau paquet s'appelle @code{gnew}, vous pouvez lancer cette commande depuis l'arborescence de construction de Guix (@pxref{Lancer Guix avant qu'il ne soit installé}) : @example ./pre-inst-env guix build gnew --keep-failed @end example Utiliser @code{--keep-failed} rend facile le débogage des échecs car il fournit l'accès à l'arborescence de construction qui a échouée. Une autre sous-commande utile pour le débogage est @code{--log-file}, pour accéder au journal de construction. Si le paquet n'est pas connu de la commande @command{guix}, il se peut que le fichier source ait une erreur de syntaxe, ou qu'il manque une clause @code{define-public} pour exporter la variable du paquet. Pour comprendre cela, vous pouvez charger le module depuis Guile pour avoir plus d'informations sur la véritable erreur : @example ./pre-inst-env guile -c '(use-modules (gnu packages gnew))' @end example Once your package builds correctly, please send us a patch (@pxref{Envoyer des correctifs}). Well, if you need help, we will be happy to help you too. Once the patch is committed in the Guix repository, the new package automatically gets built on the supported platforms by @url{http://hydra.gnu.org/jobset/gnu/master, our continuous integration system}. @cindex substitution Users can obtain the new package definition simply by running @command{guix pull} (@pxref{Invoquer guix pull}). When @code{@value{SUBSTITUTE-SERVER}} is done building the package, installing the package automatically downloads binaries from there (@pxref{Substituts}). The only place where human intervention is needed is to review and apply the patch. @menu * Liberté logiciel:: Ce que la distribution peut contenir. * Conventions de nommage:: Qu'est-ce qu'un bon nom ? * Numéros de version:: Lorsque le nom n'est pas suffisant. * Synopsis et descriptions:: Aider les utilisateurs à trouver le bon paquet. * Modules python:: Un peu de comédie anglaise. * Modules perl:: Petites perles. * Paquets java:: Pause café. * Polices de caractères:: À fond les fontes. @end menu @node Liberté logiciel @subsection Liberté logiciel @c =========================================================================== @c @c This file was generated with po4a. Translate the source file. @c @c =========================================================================== @c Adapted from http://www.gnu.org/philosophy/philosophy.html. @cindex logiciel libre Le système d'exploitation GNU a été développé pour que les utilisateurs puissent utiliser leur ordinateur en toute liberté. GNU est un @dfn{logiciel libre}, ce qui signifie que les utilisateur ont les @url{http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html,quatre libertés essentielles} : exécuter le programmer, étudier et modifier le programme sous sa forme source, redistribuer des copies exactes et distribuer les versions modifiées. Les paquets qui se trouvent dans la distribution GNU ne fournissent que des logiciels qui respectent ces quatre libertés. En plus, la distribution GNU suit les @url{http://www.gnu.org/distros/free-system-distribution-guidelines.html,recommandations pour les distributions systèmes libres}. Entre autres choses, ces recommandations rejettent les microgiciels non libres, les recommandations de logiciels non libres et discute des façon de gérer les marques et les brevets. Certaines sources amont autrement parfaitement libres contiennent une petite partie facultative qui viole les recommandations ci-dessus, par exemple car cette partie est du code non-libre. Lorsque cela arrive, les éléments en question sont supprimés avec des correctifs ou des bouts de codes appropriés dans la forme @code{origin} du paquet (@pxref{Définition des paquets}). De cette manière, @code{guix build --source} renvoie la source « libérée » plutôt que la source amont sans modification. @node Conventions de nommage @subsection Conventions de nommage @cindex nom du paquet Un paquet a en fait deux noms qui lui sont associés : d'abord il y a le nom de la @emph{variable Scheme}, celui qui suit @code{define-public}. Par ce nom, le paquet peut se faire connaître par le code Scheme, par exemple comme entrée d'un autre paquet. Deuxièmement, il y a la chaîne dans le champ @code{name} d'une définition de paquet. Ce nom est utilisé par les commandes de gestion des paquets comme @command{guix package} et @command{guix build}. Les deux sont habituellement les mêmes et correspondent à la conversion en minuscule du nom du projet choisi en amont, où les underscores sont remplacés par des tirets. Par exemple, GNUnet est disponible en tant que @code{gnunet} et SDL_net en tant que @code{sdl-net}. Nous n'ajoutons pas de préfixe @code{lib} au bibliothèques de paquets, à moins qu'il ne fasse partie du nom officiel du projet. Mais @pxref{Modules python} et @ref{Modules perl} pour des règles spéciales concernant les modules pour les langages Python et Perl. Les noms de paquets de polices sont gérés différemment, @pxref{Polices de caractères}. @node Numéros de version @subsection Numéros de version @cindex version du paquet Nous n'incluons en général que la dernière version d'un projet de logiciel libre donné. Mais parfois, par exemple pour des versions incompatibles de bibliothèques, deux (ou plus) versions du même paquet sont requises. Elles ont besoin d'un nom de variable Scheme différent. Nous utilisons le nom défini dans @ref{Conventions de nommage} pour la version la plus récente ; les versions précédentes utilisent le même nom, suffixé par @code{-} et le plus petit préfixe du numéro de version qui permet de distinguer deux versions. Le nom dans la définition du paquet est le même pour toutes les versions d'un paquet et ne contient pas de numéro de version. Par exemple, les version 2.24.20 et 3.9.12 de GTK+ peuvent être inclus de cette manière : @example (define-public gtk+ (package (name "gtk+") (version "3.9.12") ...)) (define-public gtk+-2 (package (name "gtk+") (version "2.24.20") ...)) @end example Si nous voulons aussi GTK+ 3.8.2, cela serait inclus de cette manière : @example (define-public gtk+-3.8 (package (name "gtk+") (version "3.8.2") ...)) @end example @c See , @c for a discussion of what follows. @cindex numéro de version, pour les instantanés des systèmes de contrôle de version Parfois, nous incluons des paquets provenant d'instantanés de systèmes de contrôle de version (VCS) au lieu de versions publiées formellement. Cela devrait rester exceptionnel, car c'est le rôle des développeurs amont de spécifier quel est la version stable. Cependant, c'est parfois nécessaire. Donc, que faut-il mettre dans le champ @code{version} ? Clairement, nous devons rendre l'identifiant de commit de l'instantané du VCS visible dans la version, mais nous devons aussi nous assurer que la version augmente de manière monotone pour que @command{guix package --upgrade} puisse déterminer quelle version est la plus récente. Comme les identifiants de commits, notamment avec Git, n'augmentent pas, nous ajoutons un numéro de révision qui nous augmentons à chaque fois que nous mettons à jour vers un nouvel instantané. La chaîne qui en résulte ressemble à cela : @example 2.0.11-3.cabba9e ^ ^ ^ | | `-- ID du commit en amont | | | `--- révision du paquet Guix | dernière version en amont @end example C'est une bonne idée de tronquer les identifiants dans le champ @code{version} à disons 7 caractères. Cela évite un problème esthétique (en supposant que l'esthétique ait un rôle à jouer ici) et des problèmes avec les limites de l'OS comme la longueur maximale d'un shebang (127 octets pour le noyau Linux). Il vaut mieux utilise l'identifiant de commit complet dans @code{origin} cependant, pour éviter les ambiguïtés. Une définition de paquet peut ressembler à ceci : @example (define my-package (let ((commit "c3f29bc928d5900971f65965feaae59e1272a3f7") (revision "1")) ;révision du paquet Guix (package (version (git-version "0.9" revision commit)) (source (origin (method git-fetch) (uri (git-reference (url "git://example.org/my-package.git") (commit commit))) (sha256 (base32 "1mbikn@dots{}")) (file-name (git-file-name name version)))) ;; @dots{} ))) @end example @node Synopsis et descriptions @subsection Synopsis et descriptions @cindex description du paquet @cindex résumé du paquet Comme nous l'avons vu avant, chaque paquet dans GNU@tie{}Guix contient un résumé et une description (@pxref{Définition des paquets}). Les résumés et les descriptions sont importants : ce sont eux que recherche @command{guix package --search}, et c'est une source d'informations cruciale pour aider les utilisateurs à déterminer si un paquet donner correspond à leurs besoins. En conséquence, les mainteneurs doivent prêter attention à leur contenu. Les résumés doivent commencer par une lettre capitale et ne doit pas finir par un point. Ils ne doivent pas commencer par « a » ou « the » (« un » ou « le/la »), ce qui n'apporte généralement rien ; par exemple, préférez « File-frobbing tool » (« Outil de frobage de fichier ») à « A tool that frobs file » (« Un outil qui frobe les fichiers »). Le résumé devrait dire ce que le paquet est — p.@: ex.@: « Utilitaire du cœur de GNU (fichier, text, shell) » — ou ce à quoi il sert — p.@: ex.@: le résumé de grep est « Affiche des lignes correspondant à un motif ». Gardez à l'esprit que le résumé doit avoir un sens pour une large audience. Par exemple « Manipulation d'alignements au format SAM » peut avoir du sens pour un bioinformaticien chevronné, mais n'aidera pas ou pourra perdre une audience de non-spécialistes. C'est une bonne idée de créer un résumé qui donne une idée du domaine d'application du paquet. Dans cet exemple, cela donnerait « Manipulation d'alignements de séquences de nucléotides », ce qui devrait donner une meilleure idée à l'utilisateur pour savoir si c'est ce qu'il recherche. Les descriptions devraient faire entre cinq et dix lignes. Utilisez des phrases complètes, et évitez d'utiliser des acronymes sans les introduire d'abord. Évitez les phrases marketings comme « world-leading », « industrial-strength » et « next-generation » et évitez les superlatifs comme « the most advanced » — ils ne sont pas utiles pour les utilisateurs qui cherchent un paquet et semblent même un peu suspects. À la place, essayez d'être factuels, en mentionnant les cas d'utilisation et les fonctionnalités. @cindex balisage texinfo, dans les descriptions de paquets Les descriptions peuvent inclure du balisage Texinfo, ce qui est utile pour introduire des ornements comme @code{@@code} ou @code{@@dfn}, des listes à points ou des hyperliens (@pxref{Overview,,, texinfo, GNU Texinfo}). Cependant soyez prudents lorsque vous utilisez certains symboles, par exemple @samp{@@} et les accolades qui sont les caractères spéciaux de base en Texinfo (@pxref{Special Characters,,, texinfo, GNU Texinfo}). Les interfaces utilisateurs comme @command{guix package --show} prennent en charge le rendu. Les résumés et les descriptions sont traduits par des volontaires @uref{http://translationproject.org/domain/guix-packages.html, sur le projet de traduction} pour que le plus d'utilisateurs possible puissent les lire dans leur langue natale. Les interfaces utilisateurs les recherchent et les affichent dans la langue spécifiée par le paramètre de régionalisation actuel. Pour permettre à @command{xgettext} de les extraire comme des chaînes traduisibles, les résumés et les descriptions @emph{doivent être des chaînes litérales}. Cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser @code{string-append} ou @code{format} pour construire ces chaînes : @lisp (package ;; @dots{} (synopsis "Ceci est traduisible") (description (string-append "Ceci n'est " "*pas*" " traduisible."))) @end lisp La traduction demande beaucoup de travail, donc en tant que packageur, faîtes encore plus attention à vos résumés et descriptions car chaque changement peut demander d'autant plus de travail de la part des traducteurs. Pour les aider, il est possible de donner des recommandations ou des instructions qu'ils pourront voir en insérant des commentaires spéciaux comme ceci (@pxref{xgettext Invocation,,, gettext, GNU Gettext}) : @example ;; TRANSLATORS: "X11 resize-and-rotate" should not be translated. (description "ARandR is designed to provide a simple visual front end for the X11 resize-and-rotate (RandR) extension. @dots{}") @end example @node Modules python @subsection Modules python @cindex python Nous incluons actuellement Python 2 et Python 3, sous les noms de variables Scheme @code{python-2} et @code{python} comme expliqué dans @ref{Numéros de version}. Pour éviter la confusion et les problèmes de noms avec d'autres langages de programmation, il semble désirable que le nom d'un paquet pour un module Python contienne le mot @code{python}. Certains modules ne sont compatibles qu'avec une version de Python, d'autres avec les deux. Si le paquet Foo ne compile qu'avec Ptyhon 3, on le nomme @code{python-foo} ; s'il ne compile qu'avec Python 2, on le nome @code{python2-foo}. S'il est compatible avec les deux versions, nous créons deux paquets avec les noms correspondant. If a project already contains the word @code{python}, we drop this; for instance, the module python-dateutil is packaged under the names @code{python-dateutil} and @code{python2-dateutil}. If the project name starts with @code{py} (e.g.@: @code{pytz}), we keep it and prefix it as described above. @subsubsection Spécifier les dépendances @cindex entrées, pour les paquets Python Les informations de dépendances pour les paquets Python se trouvent généralement dans l'arborescence des source du paquet, avec plus ou moins de précision : dans le fichier @file{setup.py}, dans @file{requirements.txt} ou dans @file{tox.ini}. Votre mission, lorsque vous écrivez une recette pour un paquet Python, est de faire correspondre ces dépendances au bon type « d'entrée » (@pxref{Référence de paquet, inputs}). Bien que l'importeur @code{pypi} fasse du bon boulot (@pxref{Invoquer guix import}), vous devriez vérifier la liste suivant pour déterminer où va telle dépendance. @itemize @item Nous empaquetons Python 2 avec @code{setuptools} et @code{pip} installé comme Python 3.4 par défaut. Ainsi, vous n'avez pas à spécifié ces entrées. @command{guix lint} vous avertira si vous faîtes cela. @item Les dépendances Python requises à l'exécutions vont dans @code{propagated-inputs}. Elles sont typiquement définies dans le mot-clef @code{install_requires} dans @file{setup.py} ou dans le fichier @file{requirements.txt}. @item Les paquets Python requis uniquement à la construction — p.@: ex.@: ceux listés dans le mot-clef @code{setup_requires} de @file{setup.py} — ou seulement pour les tests — p.@: ex.@: ceux dans @code{tests_require} — vont dans @code{native-inputs}. La raison est qu'ils n'ont pas besoin d'être propagés car ils ne sont pas requis à l'exécution et dans le cas d'une compilation croisée, c'est l'entrée « native » qu'il nous faut. Les cadriciels de tests @code{pytest}, @code{mock} et @code{nose} sont des exemples. Bien sûr si l'un de ces paquets est aussi requis à l'exécution, il doit aller dans @code{propagated-inputs}. @item Tout ce qui ne tombe pas dans les catégories précédentes va dans @code{inputs}, par exemple des programmes pour des bibliothèques C requises pour construire des paquets Python avec des extensions C. @item Si un paquet Python a des dépendances facultatives (@code{extras_require}), c'est à vous de décider de les ajouter ou non, en fonction du ratio entre utilité et complexité (@pxref{Envoyer des correctifs, @command{guix size}}). @end itemize @node Modules perl @subsection Modules perl @cindex perl Les programmes Perl utiles en soit sont nommés comme les autres paquets, avec le nom amont en minuscule. Pour les paquets Perl contenant une seule classe, nous utilisons le nom de la classe en minuscule, en remplaçant les occurrences de @code{::} par des tirets et en préfixant le tout par @code{perl-}. Donc la classe @code{XML::Parser} devient @code{perl-xml-parser}. Les modules contenant plusieurs classes gardent leur nom amont en minuscule et sont aussi préfixés par @code{perl-}. Ces modules tendent à avoir le mot @code{perl} quelque part dans leur nom, que nous supprimons en faveur du préfixe. Par exemple, @code{libwww-perl} devient @code{perl-libwww}. @node Paquets java @subsection Paquets java @cindex java Le programmes Java utiles en soit sont nommés comme les autres paquets, avec le nom amont en minuscule. Pour éviter les confusions et les problèmes de nom avec d'autres langages de programmation, il est désirable que le nom d'un paquet Java soit préfixé par @code{java-}. Si un projet contient déjà le mot @code{java}, nous le supprimons, par exemple le paquet @code{ngsjava} est empaqueté sous le nom @code{java-ngs}. Pour les paquets java contenant une seul classe ou une petite hiérarchie de classes, nous utilisons le nom de la classe en minuscule, en remplaçant les occurrences de @code{.} par des tirets et en préfixant le tout par @code{java-}. Donc la classe @code{apache.commons.cli} devient @code{java-apache-commons-cli}. @node Polices de caractères @subsection Polices de caractères @cindex polices Pour les polices qui n esont en général par installées par un utilisateurs pour du traitement de texte, ou qui sont distribuées en tant que partie d'un paquet logiciel plus gros, nous nous appuyons sur les règles générales pour les logiciels ; par exemple, cela s'applique aux polices livrées avec le système X.Org ou les polices qui font partie de TeX Live. Pour rendre plus facile la recherche par l'utilisateur, les noms des autres paquets contenant seulement des polices sont construits ainsi, indépendamment du nom du paquet en amont. Le nom d'un paquet contenant une unique famille de polices commence par @code{font-} ; il est suivi du nom du fondeur et d'un tiret @code{-} si le fondeur est connu, et du nom de la police, dont les espaces sont remplacés par des tirets (et comme d'habitude, toutes les lettres majuscules sont transformées en minuscules). Par exemple, la famille de polices Gentium de SIL est empaqueté sous le nom @code{font-sil-gentium}. Pour un paquet contenant plusieurs familles de polices, le nom de la collection est utilisée à la place du nom de la famille. Par exemple les polices Liberation consistent en trois familles, Liberation Sans, Liberation Serif et Liberation Mono. Elles pourraient être empaquetées séparément sous les noms @code{font-liberation-sans} etc, mais comme elles sont distribuées ensemble sous un nom commun, nous préférons les empaqueter ensemble en tant que @code{font-liberation}. Dans le cas où plusieurs formats de la même famille ou collection sont empaquetés séparément, une forme courte du format, préfixé d'un tiret est ajouté au nom du paquet. Nous utilisont @code{-ttf} pour les polices TrueType, @code{-otf} pour les polices OpenType et @code{-type1} pour les polices Type 1 de PostScript. @node Style de code @section Style de code En général notre code suit le Standard de Code GNU (@pxref{Top,,, standards, GNU Coding Standards}). Cependant, il ne parle pas beaucoup de Scheme, donc voici quelques règles supplémentaires. @menu * Paradigme de programmation:: Comment composer vos éléments. * Modules:: Où stocker votre code ? * Types de données et reconnaissance de motif:: Implémenter des structures de données. * Formatage du code:: Conventions d'écriture. @end menu @node Paradigme de programmation @subsection Paradigme de programmation Le code Scheme dans Guix est écrit dans un style purement fonctionnel. Le code qui s'occupe des entrées-sorties est une exception ainsi que les procédures qui implémentent des concepts bas-niveau comme la procédure @code{memoize}. @node Modules @subsection Modules Les modules Guile qui sont sensés être utilisés du côté de la construction doivent se trouver dans l'espace de nom @code{(guix build @dots{})}. Ils ne doivent pas se référer à d'autres modules Guix ou GNU@. Cependant il est correct pour un module « côté hôte » de dépendre d'un module coté construction. Les modules qui s'occupent du système GNU général devraient se trouver dans l'espace de nom @code{(gnu @dots{})} plutôt que @code{(guix @dots{})}. @node Types de données et reconnaissance de motif @subsection Types de données et reconnaissance de motif La tendance en Lisp classique est d'utiliser des listes pour tout représenter et de naviguer dedans « à la main ( avec @code{car}, @code{cdr}, @code{cadr} et compagnie. Il y a plusieurs problèmes avec ce style, notamment le fait qu'il soit dur à lire, source d'erreur et un obstacle aux rapports d'erreur bien typés. Le code de Guix devrait définir des types de données appropriées (par exemple, avec @code{define-record-type*}) plutôt que d'abuser des listes. En plus, il devrait utiliser la recherche de motifs, via le module Guile @code{(ice-9 match)}, surtout pour rechercher dans des listes. @node Formatage du code @subsection Formatage du code @cindex formater le code @cindex style de code Lorsque nous écrivons du code Scheme, nous suivons la sagesse commune aux programmeurs Scheme. En général, nous suivons les @url{http://mumble.net/~campbell/scheme/style.txt, règles de style de Riastradh}. Ce document décrit aussi les conventions utilisées dans le code de Guile. Il est bien pensé et bien écrit, alors n'hésitez pas à le lire. Certaines formes spéciales introduites dans Guix comme la macro @code{substitute*} ont des règles d'indentation spécifiques. Elles sont définies dans le fichier @file{.dir-locals.el} qu'Emacs utilise automatiquement. Remarquez aussi qu'Emacs-Guix fournit le mode @code{guix-devel-mode} qui indente et colore le code Guix correctement (@pxref{Development,,, emacs-guix, The Emacs-Guix Reference Manual}). @cindex indentation, du code @cindex formatage, du code Si vous n'utilisez pas Emacs, assurez-vous que votre éditeur connaisse ces règles. Pour indenter automatiquement une définition de paquet, vous pouvez aussi lancer : @example ./etc/indent-code.el gnu/packages/@var{file}.scm @var{package} @end example @noindent Cela indente automatiquement la définition de @var{package} dans @file{gnu/packages/@var{file}.scm} en lançant Emacs en mode commande. Pour indenter un fichier complet, n'indiquez pas de second argument : @example ./etc/indent-code.el gnu/services/@var{file}.scm @end example @cindex Vim, édition de code Scheme Si vous éditez du code avec Vim, nous recommandons de lancer @code{:set autoindent} pour que votre code soit automatiquement indenté au moment où vous l'entrez. En plus, @uref{https://www.vim.org/scripts/script.php?script_id=3998, @code{paredit.vim}} peut vous aider à gérer toutes ces parenthèses. Nous demandons que toutes les procédure de premier niveau contiennent une chaîne de documentation. Ce prérequis peut être relâché pour les procédures privées simples dans l'espace de nom @code{(guix build @dots{})} cependant. Les procédures ne devraient pas avoir plus de quatre paramètres positionnés. Utilisez des paramètres par mot-clefs pour les procédures qui prennent plus de quatre paramètres. @node Envoyer des correctifs @section Envoyer des correctifs Le développement se fait avec le système de contrôle de version Git. Ainsi, l'accès au dépôt n'est pas strictement nécessaire. Nous accueillons les contributions sous forme de correctifs produits par @code{git format-patch} envoyés sur la liste de diffusion @email{guix-patches@@gnu.org}. Cette liste de diffusion est gérée par une instance Debbugs accessible à l'adresse @uref{https://bugs.gnu.org/guix-patches}, qui nous permet de suivre les soumissions. Chaque message envoyé à cette liste se voit attribuer un numéro de suivi ; les gens peuvent ensuite répondre à cette soumission en envoyant un courriel à @code{@var{NNN}@@debbugs.gnu.org}, où @var{NNN} est le numéro de suivi (@pxref{Envoyer une série de correctifs}). Veuillez écrire les messages de commit dans le format ChangeLog (@pxref{Change Logs,,, standards, GNU Coding Standards}) ; vous pouvez regarder l'historique des commits pour trouver des exemples. Avant de soumettre un correctif qui ajoute ou modifie la définition d'un paquet, veuillez vérifier cette check-list : @enumerate @item Si les auteurs du paquet logiciel fournissent une signature cryptographique pour l'archive, faîtes un effort pour vérifier l'authenticité de l'archive. Pour un fichier de signature GPG détaché, cela se fait avec la commande @code{gpg --verify}. @item Prenez un peu de temps pour fournir un synopsis et une description adéquats pour le paquet. Voir @xref{Synopsis et descriptions} pour quelques lignes directrices. @item Lancez @code{guix lint @var{paquet}}, où @var{paquet} est le nom du nouveau paquet ou du paquet modifié, et corrigez les erreurs qu'il rapporte (@pxref{Invoquer guix lint}). @item Assurez-vous que le paquet se construise sur votre plate-forme avec @code{guix build @var{paquet}}. @item We recommend you also try building the package on other supported platforms. As you may not have access to actual hardware platforms, we recommend using the @code{qemu-binfmt-service-type} to emulate them. In order to enable it, add the following service to the list of services in your @code{operating-system} configuration: @example (service qemu-binfmt-service-type (qemu-binfmt-configuration (platforms (lookup-qemu-platforms "arm" "aarch64" "ppc" "mips64el")) (guix-support? #t))) @end example Then reconfigure your system. You can then build packages for different platforms by specifying the @code{--system} option. For example, to build the "hello" package for the armhf, aarch64, powerpc, or mips64 architectures, you would run the following commands, respectively: @example guix build --system=armhf-linux --rounds=2 hello guix build --system=aarch64-linux --rounds=2 hello guix build --system=powerpc-linux --rounds=2 hello guix build --system=mips64el-linux --rounds=2 hello @end example @item @cindex construction groupée Assurez-vous que le paquet n'utilise pas de copie groupée d'un logiciel déjà disponible dans un paquet séparé. Parfois, les paquets incluent des copie du code source de leurs dépendances pour le confort de leurs utilisateurs. Cependant, en tant que distribution, nous voulons nous assurer que ces paquets utilisent bien les copient que nous avons déjà dans la distribution si elles existent. Cela améliore l'utilisation des ressources (la dépendance n'est construite et stockée qu'une seule fois) et permet à la distribution de faire des changements transversaux comme appliquer des correctifs de sécurité pour un paquet donné depuis un unique emplacement et qu'ils affectent tout le système, ce qu'empêchent les copies groupées. @item Take a look at the profile reported by @command{guix size} (@pxref{Invoquer guix size}). This will allow you to notice references to other packages unwillingly retained. It may also help determine whether to split the package (@pxref{Des paquets avec plusieurs résultats}), and which optional dependencies should be used. In particular, avoid adding @code{texlive} as a dependency: because of its extreme size, use @code{texlive-tiny} or @code{texlive-union} instead. @item Pour les changements important, vérifiez que les paquets qui en dépendent (s'ils existent) ne sont pas affectés par le changement ; @code{guix refresh --list-dependant @var{paquet}} vous aidera (@pxref{Invoquer guix refresh}). @c See . @cindex stratégie de branche @cindex stratégie de planification des reconstructions Suivant le nombre de paquets dépendants et donc le nombre de reconstruction induites, les commits vont vers des branches différentes, suivant ces principes : @table @asis @item 300 paquets dépendants ou moins branche @code{master} (changements non-disruptifs). @item entre 300 et 1 200 paquets dépendants branche @code{staging} (changements non-disruptifs). Cette branche devrait être fusionnées dans @code{master} tous les 3 semaines. Les changements par thèmes (par exemple une mise à jour de la pile GNOME) peuvent aller dans une branche spécifique (disons, @code{gnome-updates}). @item plus de 1 200 paquets dépendants branche @code{core-updates} (peut inclure des changements majeurs et potentiellement disruptifs). Cette branche devrait être fusionnée dans @code{master} tous les 2,5 mois environ. @end table Toutes ces branches sont @uref{https://hydra.gnu.org/project/gnu, gérées par notre ferme de construction} et fusionnées dans @code{master} une fois que tout a été construit correctement. Cela nous permet de corriger des problèmes avant qu'ils n'atteignent les utilisateurs et réduit la fenêtre pendant laquelle les binaires pré-construits ne sont pas disponibles. @c TODO: It would be good with badges on the website that tracks these @c branches. Or maybe even a status page. Généralement les autres branches que @code{master} sont considérées comme @emph{gelées} s'il y a eu une évaluation récente ou qu'il y a une branche @code{-next} correspondante. Demandez sur la liste de diffusion ou sur IRC si vous n'êtes pas sûr de savoir où pousser votre correctif. @item @cindex déterminisme, du processus de construction @cindex construction reproductibles, vérification Vérifiez si le processus de construction du paquet est déterministe. Cela signifie typiquement vérifier qu'une construction indépendante du paquet renvoie exactement le même résultat que vous avez obtenu, bit à bit. Une manière simple de le faire est de reconstruire le paquet plusieurs fois à la suite sur votre machine (@pxref{Invoquer guix build}) : @example guix build --rounds=2 mon-paquet @end example Cela est suffisant pour trouver une classe de non-déterminisme commune, comme l'horodatage ou des sorties générées aléatoirement dans le résultat de la construction. Another option is to use @command{guix challenge} (@pxref{Invoquer guix challenge}). You may run it once the package has been committed and built by @code{@value{SUBSTITUTE-SERVER}} to check whether it obtains the same result as you did. Better yet: Find another machine that can build it and run @command{guix publish}. Since the remote build machine is likely different from yours, this can catch non-determinism issues related to the hardware---e.g., use of different instruction set extensions---or to the operating system kernel---e.g., reliance on @code{uname} or @file{/proc} files. @item Lorsque vous écrivez de la documentation, utilisez une formulation au genre neutre lorsque vous vous référez à des personnes, comme le @uref{https://fr.wikipedia.org/wiki/They_singulier, ``they''@comma{} ``their''@comma{} ``them'' singulier} (en anglais). @item Vérifiez que votre correctif contienne seulement un ensemble de changements liés. Grouper des changements non liés ensemble rend la revue plus difficile et plus lente. Ajouter plusieurs paquet ou une mise à jour d'un paquet avec des corrections dans ce paquet sont des exemples de changements sans rapport. @item Suivez nos règles de formatage de code, éventuellement en lançant le script @command{et/indent-code.el} pour le faire automatiquement (@pxref{Formatage du code}). @item Si possible, utilisez des miroirs dans l'URL des sources (@pxref{Invoquer guix download}). Utilisez des URL stable, pas des URL générées. Par exemple, les archives GitHub ne sont pas nécessairement identiques d'une génération à la suivante, donc il vaut mieux dans ce cas cloner le dépôt. N'utilisez pas le champ @command{name} dans l'URL : ce n'est pas très utile et si le nom change, l'URL sera probablement erronée. @end enumerate Lorsque vous envoyez un correctif à la liste de diffusion, utilisez @samp{[PATCH] @dots{}} comme sujet. Vous pouvez utiliser votre client de courriel ou la commande @command{git send-email} (@pxref{Envoyer une série de correctifs}). Nous préférons recevoir des correctifs en texte brut, soit en ligne, soit en pièce-jointe MIME@. Nous vous conseillons de faire attention si votre client de courriel change par exemple les retours à la ligne ou l'indentation, ce qui peut casser les correctifs. Lorsqu'un bogue est résolu, veuillez fermer le fil en envoyant un courriel à @email{@var{NNN}-done@@debbugs.gnu.org}. @unnumberedsubsec Envoyer une série de correctifs @anchor{Envoyer une série de correctifs} @cindex série de correctifs @cindex @code{git send-email} @cindex @code{git-send-email} @c Debbugs bug: https://debbugs.gnu.org/db/15/15361.html Lorsque vous envoyez une série de correctifs (p.@@:: ex.@: avec @code{git send-email}), envoyez d'abord une premier message à @email{guix-patches@@gnu.org} puis envoyez le reste des correctifs à @email{@var{NNN}@@debbugs.gnu.org} pour vous assurer qu'ils seront groupés ensemble. Voyez @uref{https://debbugs.gnu.org/Advanced.html, la documentation de Debbugs} pour plus d'informations.